Dôme de la bombe atomique
avr. 1, 2014
Le 6 Août 1945 à 8h15, la bombe atomique larguée par l’armée américaine explosa à 600 mètres d’altitude et à 160 mètres au sud-est du Dôme de forme ovale. La déflagration, le rayonnement thermique et les radiations produites par cette bombe à l'uranium nommée « Little Boy », avaient fait, fin 1945, entre 130 000 et 150 000 victimes (selon les estimations du rapport remis en 1976 par la ville d'Hiroshima aux Nations-Unies). Sur un rayon de 2 km autour de l'hypocentre, ce ne furent plus que ruines ; 92% des 76 000 constructions en bois ou autres furent détruites ou réduites en cendres.
Du Dôme situé quasiment en-dessous de l'hypocentre, il ne resta que l'armature d’acier de son toit arrondi et une partie des murs de briques. Construit en 1915 selon les plans de l'architecte tchèque Jan LETZEL, ce bâtiment était alors le «Hall de Promotion de l'Industrie de la Préfecture de Hiroshima ». Son architecture de style occidental à cinq étages était devenue l’un des lieux réputés de Hiroshima qui conservait un aspect de « ville-château ». La rivière Motoyasu coulait aux pieds de son escalier en colimaçon et de son jardin orné d'une fontaine. C’était également une aire de jeux très prisée des enfants du quartier.
Tsuneo KASAI, 77 ans, est né et a passé son enfance dans le quartier de Sarugakuchô (de nos jours Otemachi dans le centre-ville) où se trouve le Dôme. « Aujourd’hui encore, je n'aime pas regarder le Dôme » nous dit-il. « J’y vois l’image de ma mère dont seul le crâne a été retrouvé et celle de mon père porté disparu ».
Pour que « l’effroyable réalité soit transmise aux générations futures et serve d’avertissement à l’humanité » la ville de Hiroshima lança en 1967 une souscription nationale en vue des travaux de réfection. En 1995, le gouvernement classa le bâtiment site historique national et il fut enregistré l’année suivante au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Il prit alors le nom de « Dôme de la Paix, Monument Commémoratif de la Paix de Hiroshima ».
(article du 2 mai 2011, édition du matin)
Du Dôme situé quasiment en-dessous de l'hypocentre, il ne resta que l'armature d’acier de son toit arrondi et une partie des murs de briques. Construit en 1915 selon les plans de l'architecte tchèque Jan LETZEL, ce bâtiment était alors le «Hall de Promotion de l'Industrie de la Préfecture de Hiroshima ». Son architecture de style occidental à cinq étages était devenue l’un des lieux réputés de Hiroshima qui conservait un aspect de « ville-château ». La rivière Motoyasu coulait aux pieds de son escalier en colimaçon et de son jardin orné d'une fontaine. C’était également une aire de jeux très prisée des enfants du quartier.
Tsuneo KASAI, 77 ans, est né et a passé son enfance dans le quartier de Sarugakuchô (de nos jours Otemachi dans le centre-ville) où se trouve le Dôme. « Aujourd’hui encore, je n'aime pas regarder le Dôme » nous dit-il. « J’y vois l’image de ma mère dont seul le crâne a été retrouvé et celle de mon père porté disparu ».
Pour que « l’effroyable réalité soit transmise aux générations futures et serve d’avertissement à l’humanité » la ville de Hiroshima lança en 1967 une souscription nationale en vue des travaux de réfection. En 1995, le gouvernement classa le bâtiment site historique national et il fut enregistré l’année suivante au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Il prit alors le nom de « Dôme de la Paix, Monument Commémoratif de la Paix de Hiroshima ».
(article du 2 mai 2011, édition du matin)
