Rénovation du pavillon central du Musée du Mémorial de la Paix de Hiroshima : Réouverture des portes au printemps 2019
jan. 3, 2018
Les travaux de la 3ème grande rénovation ont commencé dans le pavillon central du Musée du Mémorial de la Paix de Hiroshima et sa prochaine ouverture est prévue au printemps 2019. Le Musée a d’ores et déjà révélé sa nouvelle politique d’exposition : à l’avenir, il présentera plus d’objets irradiés des victimes de la bombe A, en vue de réaliser un « dialogue » entre chaque visiteur et chaque victime.
En plus, en exposant de nombreuses photos, y compris des photos prises le jour du bombardement par le photographe du Chugoku-shinbun, M. Yoshito Matsushige, on essaie de reconstituer le « paysage » de la ville de Hiroshima le jour du bombardement.
Par exemple, on présente une quarantaine d’objets comme des uniformes scolaires, des pantalons, des sacs d’école ayant appartenus aux jeunes étudiants victimes de la bombe A. Ils étaient, ce jour-là, mobilisés au centre-ville de Hiroshima pour y travailler dans le but de démantibuler et déplacer des bâtiments importants pour les protéger des éventuels bombardements. Irradiés et brulés par la bombe A, ils sont presque tous morts.
Autour de ces objets d’étudiants, M. Shuichi Kato, curateur du Musée va installer des portes d’aciers et des balustrades déformées par le vent de l’explosion de la bombe A. Sur le sol seront déposées des pierres et des tuiles de toit fondues par les rayons extrêmement chauds. Il dit : « Ainsi, les visiteurs du Musée pourront imaginer vivement la scène de la ville de Hiroshima du jour du bombardement »
Actuellement, M. Kato se concentre sur la sélection des objets pour l’exposition. Des objets uniques, comme la fameuse boîte de lunch brûlée, toute noire, vont chacun être mis dans un étui en verre avec des photos de leur propriétaire et leur parole. Le but de cette opération consiste à montrer que « chaque victime avait son nom » et son avenir a été volé.
Toutes ces nouvelles idées pour l’exposition sont nées de la réflexion que, dans le passé, le style de l’exposition a souvent été « figé » et n’a pas provoqué la vivacité réelle du jour du bombardement. Un autre aspect que l’on ne peut pas transmettre via des objets ou photos, comme l’effet terrifiant de la bombe A ou la souffrance de victimes, sera exprimé à travers les peintures dessinées par les Hibakusha (victimes irradiées par la bombe A).
Au Musée, ils vont aussi changer le passage vers la sortie : il deviendra un espace d’une grande ouverture où les visiteurs, regardant le parc du Mémorial de la Paix de Hiroshima, se feront beaucoup de réflexions sur la paix après avoir regardé l’exposition très forte.
Le Musée a compté son plus grand nombre de visiteurs (1739,986 personne) en 2016, où l’ex-président américain Barack Obama l’a visité. Ces derniers temps, les visiteurs étrangers sont de plus en plus nombreux.
A vrai dire, le Musée a été obligé d’être rénové pour correspondre aux normes de l’éventuel tremblement de terre. On a donc profité de cette occasion pour rénover le pavillon central ainsi que celui de l’est en élaborant aussi un nouveau concept pour l’exposition. Le pavillon de l’est a ainsi été rouvert en avril 2017.
Edition de matin du 3 janvier 2018
Traduction : Kuniko Satonobu
En plus, en exposant de nombreuses photos, y compris des photos prises le jour du bombardement par le photographe du Chugoku-shinbun, M. Yoshito Matsushige, on essaie de reconstituer le « paysage » de la ville de Hiroshima le jour du bombardement.
Par exemple, on présente une quarantaine d’objets comme des uniformes scolaires, des pantalons, des sacs d’école ayant appartenus aux jeunes étudiants victimes de la bombe A. Ils étaient, ce jour-là, mobilisés au centre-ville de Hiroshima pour y travailler dans le but de démantibuler et déplacer des bâtiments importants pour les protéger des éventuels bombardements. Irradiés et brulés par la bombe A, ils sont presque tous morts.
Autour de ces objets d’étudiants, M. Shuichi Kato, curateur du Musée va installer des portes d’aciers et des balustrades déformées par le vent de l’explosion de la bombe A. Sur le sol seront déposées des pierres et des tuiles de toit fondues par les rayons extrêmement chauds. Il dit : « Ainsi, les visiteurs du Musée pourront imaginer vivement la scène de la ville de Hiroshima du jour du bombardement »
Actuellement, M. Kato se concentre sur la sélection des objets pour l’exposition. Des objets uniques, comme la fameuse boîte de lunch brûlée, toute noire, vont chacun être mis dans un étui en verre avec des photos de leur propriétaire et leur parole. Le but de cette opération consiste à montrer que « chaque victime avait son nom » et son avenir a été volé.
Toutes ces nouvelles idées pour l’exposition sont nées de la réflexion que, dans le passé, le style de l’exposition a souvent été « figé » et n’a pas provoqué la vivacité réelle du jour du bombardement. Un autre aspect que l’on ne peut pas transmettre via des objets ou photos, comme l’effet terrifiant de la bombe A ou la souffrance de victimes, sera exprimé à travers les peintures dessinées par les Hibakusha (victimes irradiées par la bombe A).
Au Musée, ils vont aussi changer le passage vers la sortie : il deviendra un espace d’une grande ouverture où les visiteurs, regardant le parc du Mémorial de la Paix de Hiroshima, se feront beaucoup de réflexions sur la paix après avoir regardé l’exposition très forte.
Le Musée a compté son plus grand nombre de visiteurs (1739,986 personne) en 2016, où l’ex-président américain Barack Obama l’a visité. Ces derniers temps, les visiteurs étrangers sont de plus en plus nombreux.
A vrai dire, le Musée a été obligé d’être rénové pour correspondre aux normes de l’éventuel tremblement de terre. On a donc profité de cette occasion pour rénover le pavillon central ainsi que celui de l’est en élaborant aussi un nouveau concept pour l’exposition. Le pavillon de l’est a ainsi été rouvert en avril 2017.
Edition de matin du 3 janvier 2018
Traduction : Kuniko Satonobu
