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Une augmentation significative des adhésions au « Maires pour la Paix » après l’invasion de l’Ukraine, car de plus en plus de villes approuvent les objectifs du groupe : 70 nouvelles villes y ont adhéré au 1er avril

Les adhésions au sein de « Maires pour la Paix », présidé par le Maire d’Hiroshima, Kazumi Matsui, ont augmenté significativement sur fond de tension en Ukraine. « Maires pour la Paix » est une organisation comptabilisant 8 000 villes membres des quatre coins du monde, qui travaillent ensemble pour atteindre des objectifs, telle que l’abolition des armes nucléaires. Hannover, en Allemagne, une des villes assurant la vice-présidence de l’organisation, a hissé le drapeau de « Maires pour la Paix » sur ses bâtiments publics pour souhaiter la paix en Ukraine, et un message a été également communiqué sur les réseaux sociaux. Depuis lors, le cercle de solidarité s’est considérablement élargi, avec 70 nouvelles villes et régions aux idées similaires qui ont rejoint l’organisation au 1er avril.

Au sein des 70 nouvelles villes membres, 58, soit plus de 80 pourcents, sont allemandes. Parmi les nouvelles adhésions, on peut trouver la région de Recklinghausen, située au Nord-Ouest de l’Allemagne, et la ville d’Heiden, qui se trouve dans la région de Recklinghausen. Selon la Division Opérationnelle de « Maires pour la Paix » au sein de la Fondation de la Culture de la Paix d’Hiroshima, qui est située dans l’arrondissement de Naka, Hannover a commencé à déployer le drapeau de « Maires pour la Paix » sur son Hôtel de Ville fin février, quand a éclaté l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La ville a appelé d’autres villes adhérentes du pays a faire pareil, ce qui a incité 30 d'entre-elles à suivre le mouvement. Les photos du drapeau flottant dans ces villes ont fait le buzz sur les réseaux sociaux et dans les médias, ce qui a conduit à une montée des candidatures provenant de villes qui ne sont pas encore membres.

Depuis la création de l’organisation en 1982, le nombre le plus important de candidatures jamais enregistré sur une période d’un an était de plus de 1 000 villes. Cependant, le long de l’année 2021, le nombre de nouvelles villes membre est tombé à 88 villes, car les gouvernements locaux étaient contraints de mettre en œuvre des mesures pour lutter contre la pandémie de coronavirus. L’organisation « Maires pour la Paix » compte le nombre de nouveaux membres chaque premier jour du mois. En janvier, cinq villes l’ont rejoint, ainsi qu’une ville début février et une autre début mars. Cette augmentation de 70 membres en un mois au 1er avril est un phénomène exceptionnel au cours de ces dernières années.

Outre les villes allemandes, parmi les 70 nouveaux membres, on peut compter huit villes néerlandaises, une ville en Argentine, une en Colombie, une en Espagne et une en Suisse. Le nombre total de villes membre atteint les 8 134 membres, répartis dans 166 pays et régions.

Dans son plan d’action annoncé l’été dernier, « Maires pour la Paix » a établi, parmi ces objectifs, d’atteindre les 10 000 adhérents. La division de la ville d’Hiroshima a commenté qu’il était encourageant de voir de plus en plus de villes en partage le désir de faire régner la paix et de vouloir mettre fin aux armes atomiques. « Après tout, ce sont les villes qui sont ciblées pendant la guerre. Le cercle de solidarité devrait davantage s’élargir pour assurer la sécurité des citoyens. »

Mots Clés : « Maires pour la Paix »
« Maires pour la Paix » est une organisation connectant les villes entre elles pour atteindre les objectifs qui sont d’interdire l’arme nucléaire et de faire installer une paix durable. Le maire d’Hiroshima assume la présidence de l’organisation, tandis que les maires de 14 villes, dont celui de Nagasaki, assurent la vice-présidence. L’organisation de « Maires pour la Paix » a été fondée en tant que « Conférence mondiale des maires pour la paix à travers la solidarité inter-cités » pour répondre à une proposition conjointement faite par Takeshi Araki, le maire d’Hiroshima, et par le maire de Nagasaki, lors de la session spéciale de l'Assemblée générale de l'ONU sur le désarmement en 1982. L’organisation a changé son nom en « Maires pour la Paix » en 2001. En 2013, le nom japonais a été modifié pour élargir la signification du mot « maire » afin d’inclure « les représentants des gouvernements locaux ».

Publié le 2 avril 2022

Écrit par Kana Kobayashi
Traduit par Clarisse Torregrossa

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