Statue des enfants victimes de la bombe atomique
avr. 1, 2014
Haute de 9 mètres, cette statue de bronze représente une jeune fille portant une grue en origami (art japonais du pliage du papier) dans ses mains tendues vers le ciel. Dans le Parc de la Paix, au cœur de Hiroshima, on peut chaque jour contempler des milliers de grues en papier plié offertes par les écoliers du monde entier et déposées aux pieds de ce monument.
Sadako SASAKI fut le modèle de cette statue. Survivante irradiée de la bombe, elle décéda 10 ans plus tard, en 1955, à l'âge de 12 ans.
Passionnée de course à pied, cette petite fille contracta une leucémie avant d'obtenir son diplôme à l’école primaire Noborimachi (centre-ville) et fut hospitalisée à l’Hôpital de la Croix Rouge de Hiroshima.
Émerveillée par des grues de papier offertes à l’hôpital, elle se prit de passion pour l’art du pliage et n’eut de cesse de confectionner des grues en papier plié malgré le déclin de ses forces. Après son décès, on retrouva à l’hôpital un carnet intitulé « Mémo des globules blancs ».
Un mois après sa mort, à l’occasion du congrès national des directeurs de collège qui se tenait alors à Hiroshima, ses camarades de classe, qui poursuivaient leurs études au collège Noborimachi, distribuèrent des tracts réclamant l’élévation d'une statue à la mémoire des enfants victimes de la bombe.
C'est ainsi que se constitua « l’Assemblée des enfants et des élèves de Hiroshima pour l’édification de la Paix » et qu'une collecte fut lancée à l’échelle nationale en vue d'ériger un monument pour le repos des âmes des enfants victimes de la Bombe Atomique et pour la Paix. Plus de 3000 écoles participèrent à cette collecte et la statue fut inaugurée le 5 mai 1958.
On peut y lire l’épitaphe : « Ceci est notre cri, ceci est notre prière, pour construire la paix dans le monde ».
Le livre de l’écrivaine canadienne Eleanor COERR, « Les mille oiseaux de Sadako », publié en 1977 et traduit en de nombreuses langues, fit connaître au monde entier le nom de la petite fille et la statue érigée à sa mémoire. Depuis 2002, la ville de Hiroshima tient la comptabilité du nombre de grues de papier qui lui ont été envoyées : plus 110 200 000, à ce jour.
(article du 4 Juillet 2011, édition du matin)
Sadako SASAKI fut le modèle de cette statue. Survivante irradiée de la bombe, elle décéda 10 ans plus tard, en 1955, à l'âge de 12 ans.
Passionnée de course à pied, cette petite fille contracta une leucémie avant d'obtenir son diplôme à l’école primaire Noborimachi (centre-ville) et fut hospitalisée à l’Hôpital de la Croix Rouge de Hiroshima.
Émerveillée par des grues de papier offertes à l’hôpital, elle se prit de passion pour l’art du pliage et n’eut de cesse de confectionner des grues en papier plié malgré le déclin de ses forces. Après son décès, on retrouva à l’hôpital un carnet intitulé « Mémo des globules blancs ».
Un mois après sa mort, à l’occasion du congrès national des directeurs de collège qui se tenait alors à Hiroshima, ses camarades de classe, qui poursuivaient leurs études au collège Noborimachi, distribuèrent des tracts réclamant l’élévation d'une statue à la mémoire des enfants victimes de la bombe.
C'est ainsi que se constitua « l’Assemblée des enfants et des élèves de Hiroshima pour l’édification de la Paix » et qu'une collecte fut lancée à l’échelle nationale en vue d'ériger un monument pour le repos des âmes des enfants victimes de la Bombe Atomique et pour la Paix. Plus de 3000 écoles participèrent à cette collecte et la statue fut inaugurée le 5 mai 1958.
On peut y lire l’épitaphe : « Ceci est notre cri, ceci est notre prière, pour construire la paix dans le monde ».
Le livre de l’écrivaine canadienne Eleanor COERR, « Les mille oiseaux de Sadako », publié en 1977 et traduit en de nombreuses langues, fit connaître au monde entier le nom de la petite fille et la statue érigée à sa mémoire. Depuis 2002, la ville de Hiroshima tient la comptabilité du nombre de grues de papier qui lui ont été envoyées : plus 110 200 000, à ce jour.
(article du 4 Juillet 2011, édition du matin)
